mercredi 13 juin 2018

L'influence dans les choix de vie.


Hello, je vous écris aujourd'hui alors que je suis assise à un bureau dans une immense salle rempli de plus de 1000 personnes. Non non, je ne rigole pas, je suis en faite au concours de première année de médecine (et oui la fameuse). Si je vous parle maintenant, vous l'aurez compris, je ne passe pas le concours de manière sérieuse, j'ai abandonné la médecine en cours d'année et pas seulement à cause de la difficulté. Ce n'était pas une filière pour moi, je vous raconterais peut être mon parcours un jour, mais ce n'est pas l'objet de cet article, ce qui va suivre va davantage concerné le pourquoi je suis ici, comment j'ai pu me laisser influencer et que faire pour que vous fassiez les bons choix.


Je n'ai jamais vraiment voulu être médecin, je me rappelle quand j'étais en Première, ma prof de math voulait à tout prix que j'aille dans cette filière et vu la réputation des études de médecine, je lui répondais "Très peu pour moi". J'aimais beaucoup trop ma vie, ma liberté pour aller m'enfermer dans des études pareilles. Je voulais faire du sport, étudier le sport ainsi que le corps humain, j'avais donc trouvé ma filière --------> STAPS !!

Ce n'est qu'en terminale que j'ai basculé du côté sombre de la force et que je me suis laissé influencé. Ma mère est la première personne à qui je pense, elle est mon modèle, la voie de la raison, de la sagesse... Je ne pouvais que prendre en compte son avis lorsqu'elle me disait que ma filière n'était pas prestigieuse, que je pouvais faire mieux, que le sport n'offrait pas un avenir certain et que je gagnerais forcément moins qu'un médecin. Aujourd'hui je dirais que tout cela n'a pas d'importance, mais à l'époque, j'étais inquiète ! En terminale on nous cale une pression de malade, comme si c'était la décision de notre vie qui définirait pour toujours ce qu'on serait et bien que ce soit une décision importante, je pense qu'il faut arrêter de nous pousser n'importe où n'importe comment et qu'il faut surtout qu'on apprenne à s'écouter nous même. 

Après ma mère, voici ma prof principale qui m'incite à réfléchir à cette décision. Selon ses dire: j'étais capable de faire mieux et je pouvais prétendre à des études mieux valorisées. Pour couronner le tout, mon copain se dirigeait dans la filière médecine et mine de rien, ça motive à se lancer dans quelque chose qui nous fait peur...

Je n'ai jamais vraiment eu d'idée précise sur ce que je voulais devenir, c'est pourquoi après m'être intéressée de plus près à la médecine, j'ai réalisé que ça ne me déplaisait pas mais qu'au contraire c'était très intéressant, me voici donc dans la course pour tanté de réussir la première année (gros échec).

Bref, je n'en veux pas à ces personnes pour m'avoir incité à prendre ce chemin, je ne regrette pas d'ailleurs, mais je tiens tout de même à mettre des choses au claire:

- Une filière ne vaux pas mieux qu'une autre. Etudier la médecine n'est pas plus prestigieux que n'importe quelles autres études dans le sens où, un étudiant en médecine ne vaux pas mieux et n'est PAS PLUS INTELLIGENT que n'importe quel autre étudiant.

- Le plus important et ce qu'il faut vraiment prendre en compte, c'est ce qu'on aime, ce pour quoi on prend du plaisir à travailler, à passer du temps, ce pour quoi on est prêt à se battre. C'est tout con mais la motivation et la passion sont les clés de la réussite. Il est important de s'écouter soit-même, d'autant plus quand il s'agit de son travail.

- Parfois on ne sait pas vraiment ce que l'on veut faire (cette première année de méd m'a d'ailleurs permise de trouver mon chemin), dans ce cas, il faut se diriger dans des catégories qui vous plaisent et non vers la filière qui selon les dires "est prestigieuse et apportera pleins d'argents", comprenez moi bien ON EN A RIEN A FOUTRE ! Vous ne serez jamais heureux si votre travail ne vous satisfait pas pleinement, peu importe le nombre de 0 sur la fiche de paye.

- Si vous êtes parents, profs, proches, s'il vous plait, n'essayez pas d'inculquer les valeurs du "prestigieux" ou non mais essayez plutôt de les inciter à choisir une voie qui leur plait, dans laquelle il/elle s’épanouira, peu importe la difficulté des études ou du post-étude.

Voilà, j'espère que cet article vous aura plus et peut être qu'il en aidera certain. Pour finir, je dirais, faites attention aux paroles de vos proches, ils n'ont pas la science infuse et pourtant nous influence en toute circonstance et à chaque instant (volontairement ou non). Faites attention à vous et écoutez vous, ce n'est pas grave de faire des erreurs, ce qui est grave c'est de commettre des erreurs alors qu'on pouvait les éviter.


2 commentaires:

  1. J'ai un peu ce problème aussi... Je suis en Psychologie et l année prochaine je dois choisir ma spécialité mais je sais pas quoi choisir entre deux choses dont l'une n'a pas vraiment de débouché par rapport à l'autre. Bref c'est le bordel x)
    En attendant je suis contente de voir que tu as trouvé la motivation de faire ce que tu veux :)

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    1. Je pars du principe qu'il faut étudier ce qu'on aime. Certes le manque de déboucher peux faire flipper mais ça ne devrait pas, si tu aime ce que tu étudies, si tu aimes ton travail je suis sur que tu t'épanouiras, et si par malheur ça venait à ne pas marcher alors tu trouveras une solution de secours à ce moment là. (je t'aiderai t'inquiète pas Aha)

      Merci pour ton soutien !

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